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C’était surtout pour ça que nous étions venus ici : des «muck-dive» sur une étendue sableuse. À première vue, rien à voir… Mais au fur et à mesure qu’on avance et que nos yeux s’habituent, les surprises s’enchaînent… D’abord des milliers et des milliers d’oursins du sable, à perte de vue.
Puis, par-ci, par-là, une oasis, sous forme d’une anémone de mer, d’un pneu, d’une bouteille abandonnée. Ce sont autant de refuges pour d’autres animaux, comme cet apogon verdâtre (Apogonichthyoides uninotatus ?), que je n’avais jamais vu auparavant.
Notre regard s’affine… Sur le sable, ce poisson à mi chemin entre un syngnathe et un pégase, qui s’avère être le pégase effilé (Pegasus volitans).
Puis il y de véritables syngnathes, miniatures, qui font entre 3 et 4 cm de long seulement. Il faut les yeux d’un guide indonésien pour les dénicher !
La plongée se termine sur quelque chose de plus familier : un bernard l’ermite dans sa coquille, avec ses anémones symbiotiques sur le dos.
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