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Les éponges. La mer des Caraïbes est particulièrement riche en éponges (ou spongiaires, ou porifères). Ce sont les animaux pluricellulaires les plus primitifs, car il n’y a aucune organisation distinguant un devant ou un derrière, un dessus ou un dessous. Aucune symétrie, non plus… Une éponge, c’est juste une masse de cellules. Il ne faut pas croire cependant que les éponges sont totalement informes. Le nom ‘porifères’, qui veut dire ‘porteurs de trous’, est particulièrement adapté. Car la surface de l’éponge est criblée de pores minuscules. Des cellules spécialisées, appelées choanocytes, à l’intérieur de l’éponge, sont munies de flagelles (la même chose que la ‘queue’ de nos spermatozoïdes), dont le battement synchronisé crée un courant d’eau vers l’intérieur. C’est ainsi que l’éponge, qui est un filtreur actif, se nourrit et se procure l’oxygène vital. Les eaux usées sont évacuées par des orifices plus grands, les oscules (‘petites bouches’), bien visibles à la surface de l’animal.
Vous voyez déjà qu’il existe des formes et des couleurs bien distinctes ! La plupart des éponges produisent des fibres cornées (la spongine) et des spicules, éléments squelettiques minuscules, faits de calcaire ou de silice. Ces derniers les rendent immangeables pour la plupart des prédateurs. Cependant, certains mollusques nudibranches, les poissons-ange et les tortues sont friands d’éponges. Certaines espèces, produisant de la spongine et pas de spicules, peuvent servir d’éponge de bain, faite uniquement du squelette de spongine après dissolution des chairs. Les éponges peuvent être de taille modeste, mais aussi mesurer plusieurs mètres.
Voici encore quelques exemples de leur diversité :
Certaines éponges vivent en symbiose avec des zoanthaires (sortes de petites anémones de mer), incrustés dans leur surface.
À demain pour d’autres histoires sur la vie sous-marine !